Introduction

A la vérité, le grand public est parfois étonné de l’existence de sites archéologiques dans notre région. Pourtant, il y en a plus d’un.

On retiendra que les hommes qui habitaient notre région, voici près de dix mille ans, étaient appelés par les archéologues non pas des Ardennais, mais des « Ardenniens ». Il s’agissait là des « derniers chasseurs »; par la suite, les gens sont devenus des agriculteurs. (Jean-Pierre Lambot, Sites archéologiques de la Semois, 2019).

Vous trouverez dans ce site une liste non exhaustive de sites archéologiques dans la vallée de la Semois.
Chacun est illustré d’une ou plusieurs photos ainsi que différents renseignements tels que sa dénomination, sa situation géographique, sa visibilité, son accessibilité, ses coordonnées GPS, un minimum d’historique et d’une éventuelle intégration dans des balades balisées.

Ce site n’a pas pour vocation d’être une référence historique ni archéologique, juste d’informer certains et de sensibiliser d’autres à la connaissance et au respect de notre patrimoine archéologique.

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Notre but

L’association a pour but la sauvegarde et la promotion des monuments et sites archéologiques de la vallée de la Semois et de ses environs.

Elle se propose de procéder ou de faire procéder, avec l’autorisation du ou des propriétaire(s) du fonds, à l’étude, à la conservation et à l’accessibilité des monuments et sites archéologiques de la vallée de la Semois et de ses environs.

Elle se propose de susciter la collaboration des pouvoirs tant publics que privés pour atteindre ses buts.

Elle peut, en outre, entreprendre toutes les activités qui peuvent contribuer à la réalisation de ses buts.

Elle peut aussi, mais de façon accessoire, s’adonner à des activités commerciales, à condition que les gains soient consacrés exclusivement à la réalisation des buts de l’association.

L’association est constituée pour une durée illimitée.

Historique

L’ASBL ‘’Association pour la Sauvegarde des Monuments et Sites archéologiques de la Semois, en abrégé S.A.S.‘’ a été créée en septembre 1989 à l’initiative de Monsieur André Mattys, alors directeur du service archéologique de la Région wallonne.
Moniteur belge : 443229820.

Son objectif : la sauvegarde, l’étude, la conservation, la mise en valeur, la promotion et l’accessibilité des monuments et sites archéologiques de la Semois et de ses environs dont certains, à l’état d’abandon, se seraient dégradés au fil du temps, détruits par la végétation et seraient aujourd’hui disparus.

Son premier président, Monsieur Julien de Rémont, a participé aux fouilles originelles.

L’ASBL compte 16 membres dont 13 administrateurs. Elle est gérée par un bureau constitué de 4 personnes : un président, un vice-président, un secrétaire et un trésorier.

L’ASBL a été durement éprouvée en 2020 : trois de ses piliers sont décédés. Monsieur Jean-Etienne Hallet avait été membre fondateur et élu président en avril 2001 suite à la démission de Monsieur Julien de Rémont. Ancien agent du Département Nature et Forêts et fervent défenseur de la Semois, on le croisait régulièrement sur le terrain, occupé à dégager l’un ou l’autre site remarquable ou servant de guide lors de visites organisées ou improvisées.

Monsieur Victor Ligot, archéologue retraité, avait été élu administrateur en 2016 et vice-président trois ans plus tard. Il était pressenti pour devenir président.

Monsieur André Matthys, éminent archéologue et spécialiste du Moyen Âge, était un des membres fondateurs de l’association.

Les administrateurs(trices) actuel(le)s sont : Marc ROBINET (président), Philippe PIGNOLET (vice-président), Mauricette LALLEMENT-RADELET, (secrétaire), Jean-Pierre TELLIER (trésorier), Pierre ANDRÉ, Jean-Pierre CORBIAU, Vincent HOUCHARD, Jean-Pierre LAMBOT, Michel LEPÈRE, Denis MAQUA,  Thierry RENNESON.

L’association compte trois autres membres : Pascal DROEVEN, Claude JACQUES et Charles JORIS.

Depuis janvier 2024, un nouveau membre a rejoint l’association : Roxane DUBOIS, archéologue de formation, et qui réalise actuellement un doctorat à l’UCLouvain.

L’ASBL a  bénéficié annuellement depuis sa création de subsides de la Région wallonne – Agence wallonne du Patrimoine.
La subvention allouée par le SPW permettait de réaliser les objectifs de l’association, à savoir l’engagement d’un ouvrier et l’acquisition du matériel nécessaire pour l’entretien, la sauvegarde, l’accessibilité, la mise en valeur d’une quarantaine de sites archéologiques, forteresses, redoutes, tours de guet…  des périodes celtique, gallo-romaine, carolingienne, moyenâgeuse et moderne.

L’ASBL a suscité la collaboration des communes appartenant au bassin de la Semois : Vresse, Bièvre, Gedinne, Paliseul, Bouillon, Bertrix, Herbeumont, Florenville, Chiny, Tintigny, Etalle, Virton. Les diverses actions sont réalisées en coordination avec le service archéologique des deux provinces de Namur et de Luxembourg, sous la conduite des archéologues concernés.

L’association veille également à la sensibilisation et à la conscientisation des habitants et des touristes aux valeurs de notre environnement archéologique et historique ainsi qu’à la qualité de l’espace naturel de la région Semois.

Depuis 2020, faute de subsides, l’ASBL se consacre principalement à la valorisation et à la promotion des monuments et sites archéologiques du bassin de la Semois.

C’est la raison pour laquelle nous avons créé ce site web. Il n’a toutefois pas pour vocation d’être une référence historique ni archéologique, juste d’informer certains et de sensibiliser d’autres à la connaissance et au respect de notre patrimoine archéologique.

Afin de donner un maximum de chance à ses projets (promotion et valorisation des sites), l’ASBL s’est inscrite fin 2021 comme partenaire de la coalition territoriale formée par les Parcs naturels de l’Ardenne méridionale et de Gaume en vue de la création du Parc national de la Vallée de la Semois.

Ce Parc national de la Vallée de la Semois a été élu officiellement le 9 décembre 2022.  Voir plus

Comment fouillent les archéologues ?

La première tâche de l’archéologue est de relever une image exacte du site qu’il explore et, par la force des choses, qu’il détruit du même coup. Ce principe d’enregistrement avant la « destruction scientifique » est universel en archéologie. Pour parler de fouilles archéologiques rigoureuses, il faut distinguer dans l’ordre :
. la prospection, préalable à la fouille, qu’elle soit terrestre ou aérienne, permet de découvrir et de localiser les vestiges ;
. la fouille, s’applique (si nécessaire) à mettre au jour les vestiges. Elle se distingue selon trois grands types : les fouilles programmées qui portent sur des sites définis et étudiés dans le cadre de thèmes choisis ; les fouilles préventives qui sont souvent liées à la réalisation de grands travaux spécifiques comme ceux du TGV ou des autoroutes. Elles ont pour but d’étudier les vestiges enfouis avant leur disparition. Elles sont organisées en collaboration avec l’aménageur ; les fouilles de sauvetage s’attachent aux vestiges menacés de destruction totale et découverts par hasard notamment lors de travaux routiers ou de construction d’un bâtiment. Ces fouilles doivent souvent s’effectuer très rapidement ;
. l’étude et l’analyse des données recueillies s’appuient sur les interventions de nombreux spécialistes : dendrochronologue, paléontologue, palynologue, archéo-zoologue, restaurateur, photographe, dessinateur…
. enfin, aboutissement obligé de la fouille, la publication met à la disposition des chercheurs et du public les résultats obtenus. Il est maintenant habituel de ne plus limiter les fouilles archéologiques aux vestiges enfouis. En effet, nombreux sont les témoins matériels du passé qui ne sont pas exclusivement contenus dans le sous-sol. Aujourd’hui, on parle également d’archéologie du bâti. Celle-ci analyse les bâtiments anciens toujours en élévation comme les églises, les châteaux ou même les simples maisons d’habitation, en décelant notamment les anciens niveaux de planchers ou les fenêtres murées, en sondant les murs et les sols. L’archéologie subaquatique est une branche spécialisée de l’archéologie. Le but et les principes des recherches sous eau sont identiques à ceux des fouilles terrestres. Les conditions de travail entraînent bien entendu des méthodes d’approche différentes. Ces recherches, plus lentes et plus coûteuses, doivent être, malgré tout conduites avec une rigueur égale à celles des chantiers terrestres. Une fouille subaquatique ne se résume pas à un simple travail de pompage d’objets au fond de l’eau. On parle aussi d’archéologie industrielle. Celle-ci concerne l’étude des sites industriels, pour les périodes récentes.
Glossaire
Dendrochronologie : méthode de datation par l’étude des anneaux de croissance des troncs d’arbres.
Paléontologue : qui étudie les êtres vivants aujourd’hui disparus.
Palynologie : étude des pollens actuels et fossiles.
Rédaction : A.-S. Dejace. 

Quelle différence y a-t-il entre l'archéologie et l'histoire ?

La différence principale réside dans la nature des documents étudiés. L’analyse des documents écrits est la base de l’histoire. L’archéologie, quant à elle, s’appuie sur les témoins matériels (y compris les sources écrites) laissés par l’homme. Dans le cas de l’étude des périodes préhistoriques (c’est-à-dire avant l’écriture), l’archéologie reste la seule approche possible.
Rédaction :  A.-S. Dejace. 

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